frozenkiwi.com

James Bond 007 - Le Monde ne suffit pas

A sa sortie en 1999, on avait râler comme des phacochères au sujet de ce film, comparant le métrage à un furoncle exfolié et purulant.

On a revu ce James Bond hier soir, et nous voilà obligé de réviser notre jugement (et non pas de remiser notre jument, comme je m'apprêtais à l'écrire...)

/upload/denise_richards-007.jpg

Le Monde ne suffit pas n'est pas un bubon cinématographique aussi vérolé qu'un discours UMP. C'est un assez bon James Bond bien qu'il pille à tout va les anciens épisodes, essentiellement ceux interprétés par Roger Moore.

Première grande différence par rapport à nos brumeux et décevant souvenirs, le film est bien ancré dans un second degré de bon aloi. Surtout en anglais, langage dans lequel les blagues salaces de l'agent britannique atteignent des profondeurs inexplorées...

Le métrage file bon train, nous assénant plusieurs wagons de scènes d'action aussi délirantes que captivantes.

Les motivations des méchants sont un peu plus fouillées que le simple désirs de devenir le maître du monde, et pour une fois, on ressent de la pitié pour les forces du mal.
On verse presque une petite larme pour la pauvre Elektra King - Sophie Marceau, callipyge - qui connaît les affres du syndrome de Stockolm dans les bras du cruel Renard.
Son pauvre ravisseur/amant, n'est pas mieux loti, puisqu'il ne possède ni le sens du toucher ni la sensation de douleur, ce qui est bien pratique quand on se prend un coup de crosse dans la tronche, mais nettement plus pathétique quand on a le popotin de la belle Sophie entre les mains.
Du coup, on en veut à cette sale peau de vache de M d'avoir provoquer ce charmant couple en devenir...

En plus le réalisateur qu'on avait conspué au sortir de la salle en 1999 a parfaitement bien utilisé son casting féminin. C'est qui est gage d'un énorme professionnalisme.
Ainsi notre Sophie nationale dévoile ses cuissots galbés à fréquentes reprises, de même que son fessier charnu - malheureusement pour les plus pervers d'entre nous, elle ne fait pas mine (Marceau, ah ah ah ah !) de nous montrer ses oreilles artistiquement décollées.

Quant à Denise Richards, elle apparaît pour la première fois dans une de ces tenues à la Lara Croft qui fait le quotidien des docteurs en physique nucléaire (se reporter à l'illustration disposée judicieusement en tête d'article, pour attirer votre regard). Plus tard, dans le but louable d'exploiter au maximum le potentiel de l'actrice, l'équipe du film la trempe abondamment, elle et son T-shirt.

Pierce Brosnan s'en tire avec les honneurs, et nous fait presque regretter d'avoir définitivement remisé son costume au placard, non sans avoir participé au très sympathique Meurs un autre jour.

08/03/08 amand