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Teen Wolf

Il ne s'agit pas de l'original avec Charles Ingalls, papa dans la Petite Maison dans la Prairie, ni du remake de 2011 dont on vient d'apprendre l'existence, mais de la version 1985 avec Michael J. Fox dans le rôle titre.

Bien évidemment il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre inoubliable du film de lycanthrope, on n'a pas affaire non plus à un excellent film d'ado boutonneux et de leur foireuses années collèges, mais c'est quand même bien sympa. C'est aussi pourri un peu, mais on aime bien.

L'histoire est loin d'être complexe, Scott, jeune adolescent moyen, dans un collège moyen, et une ville moyenne, découvre du jour au lendemain que son corps change, qu'il a des poils qui lui poussent sur le torse, et sur la face... Rien de neuf pour qui a connu les affres de la puberté, mais quand ces insignifiantes transformations s'accompagnent de la croissance de griffes et de crocs, il y a de quoi s'inquiéter... Les hormones en folie, Scott se transforme en loup garou quand vient la nuit... et puis le jour aussi.

À contrario de la majorité des films de loup-garous, Scott ne mastique pas ses camarades de classe ni ne terrorise les vielles mémés, contre toute attente il devient même la coqueluche du campus. Bin oui, la force et le charisme de la bestiole crée sensation auprès de la petite communauté car Scott est maintenant expert en basket ball, en break-dance, et c'est aussi un séducteur à la flagrance aussi virile que fauve. Du coup de jeune adulte loupé, Scott passe au statut de star certes poilue, mais à la dent longue.

Teen Wolf est bien ancré dans les années 80 avec des tenues moches et de la zik au synthé bien pourrie. Du côté des effets spéciaux, on peut difficilement nié que les maquillages sont assez originaux dans la mesure on le loup du titre ressemble beaucoup à un singe de la planête du même nom...

À la fin du film, Scott abandonne son apparence de monstre pour participer à un ultime match de Basket et permettre à ses partenaires de briller à leur tour sans être le faire valoir d'une héros hyper-capiloré. La morale est sauf, et on a passé un sympathique moment. Ah oui, il laisse aussi tomber la pouffe de service pour tomber dans les bras de Boof, sa copine d'enfance, un patronyme pareil, ça ne s'invente pas...

27/06/12 amand